Pages

jeudi 18 novembre 2010

Lotissements du sud de la France ... suite

Voici donc la suite du jeu sur les lotissements du Sud de la France, avec comparaison d'architectures traditionnelles et d'architectures de lotissement.

J'ai cherché :
  • des photos de réalisations récentes, pour la plupart en lotissement, correspondant à la plus grande partie de l'offre en neuf actuellement proposée
  • et d'autres de maisons anciennes, bâties avec des matériaux locaux.
Pour commencer, je vous propose de comparer des maisons de la région Lyonnaise. D'autres posts seront l'occasion d'examiner Valence, Avignon, Nice et Marseille.

C'est bien sûr la photo 1 qui représentait la région lyonnaise, et vous êtes assez nombreux à avoir donné la bonne réponse... Malgré tout, il n'est pas difficile de trouver de nombreuses différences entre maisons anciennes et modernes dans le département du Rhône...

Ce qui frappe, plus que l'architecture, c'est le choix des enduits, évocateurs d'un Sud pas si lointain et très éloigné des palettes plus sobres et austères des matériaux locaux... La banalisation du paysage commence par là, et par l'introduction discrète de quelques colonnades gréco-romaines, aussi exotiques que surprenantes.
Par ailleurs, en terme de formes urbaines, c'est bien sûr la généralisation du lotissement, au détriment de formes plus denses comme la maison de village, qui saute aux yeux. Proposant davantage de terrain, plus proche du rêve des acquéreurs, cette forme d'urbanisation n'empêche cependant pas la promiscuité et génère d'importants problèmes d'étalement urbain, coûteux pour les communes en infrastructures publiques.
Les élus sont d'ailleurs de plus en plus concernés par cette problématique, quoique bien souvent démunis pour les solutions qu'ils pourraient y apporter. (cf l'article du Moniteur sur la nécessaire densification des quartiers pavillonnaires)


vendredi 5 novembre 2010

Plan de déplacement : la mise en pratique doit s'appuyer sur les caractéristiques urbaines du site, sous peine d'échec

Les plans de déplacement permettent de gérer les flux de circulation qui parcourent la Ville. L'objectif est de faire de l'espace urbain un espace partagé par tous, piétons, voitures, transports en commun...
Cela nécessite une réelle détermination politique, ainsi qu'un savoir faire technique compliqué.
Capacité d'accueil des voies, reports de circulation, comportement des usagers doivent être évalués afin de parvenir à un équilibre délicat donnant à chacun sa place et libérant le centre-ville du tout voiture sans pour autant le rendre inaccessible.
Cependant, si le raisonnement reste théorique et oublie de s'appuyer sur la réalité physique, urbaine, des voies de circulation qu'il organise, il risque d'être voué à l'échec.

Ci-joint un exemple (ou contre-exemple) d'un raisonnement théorique parfait, qui se heurte à la réalité du terrain.