Une fois l'enrobé tiré, un délai de deux mois environ est nécessaire afin qu'il sèche un peu.
Une grenailleuse passe ensuite et bombarde le revêtement de micro-billes qui vont attaquer sa surface et révéler le fameux granulat esthétique, en général du quartz.
vue d'une surface réalisée en enrobé grenaillé : l'impact visuel, plus nuancé que pour un enrobé classique, permet une meilleure intégration aux surfaces nobles attenantes (béton désactivé, pierre naturelle).
Un enrobé grenaillé coûte plus cher qu'un enrobé classique. On le choisit pour des espaces publics qualitatifs, où il offre un bon compromis entre solidité, facilité d'application et résistance, notamment à la circulation. Cependant, comment résiste-t-il au temps? Est il toujours une option judicieuse?
Enrobé grenaillé sur un espace piéton, 2 ans après la livraison. Le granulat ressort parfaitement. Le choix esthétique garde tout son sens
A gauche de cette image, enrobé grenaillé, à droite, enrobé classique. Cet aménagement se situe sur un espace fortement circulé, 5 ans après la livraison. Il devient très difficile de faire la différence entre l'enrobé "normal" et le grenaillé.
Ce simple exemple permet de se rendre compte que l'usage des enrobés grenaillé est à bien réfléchir, en fonction du trafic à supporter par l'aménagement et de la pérennité souhaitée par le maître d'ouvrage.En effet, si, à court terme, l'intérêt esthétique est évident, rien ne garantit la permanence du rendu.
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